EMMA EST Hans van de Weijer - Safety Footwear Advisor

18 août 2025
Hans van de Weijer (64 ans) est Safety Footwear Advisor chez EMMA. Il sillonne le pays dans le bus du service d'ajustement mobile pour recommander des chaussures de sécurité aux clients.

Le podoscope, un moyen technique pour confirmer les anomalies du pied
  

Depuis peu, son bus compte un podoscope, un appareil qui permet de visualiser de manière réaliste les empreintes plantaires. « Cet appareil nous aide à repérer les anomalies du pied et à donner des conseils adaptés. Souvent, un petit ajustement, comme une chaussure différente ou une semelle plantaire spéciale, peut suffire pour que les gens ressortent avec une chaussure de sécurité confortable. »  
  

Nous sommes en 1978. Hans van de Weijer fait ses débuts chez EMMA au piquage. Il ne tarde pas à passer au montage, où il occupe le poste de contremaître pendant plus de 20 ans. Ses 30 collègues et lui produisent alors entre 800 et 900 chaussures par jour. Il poursuit sa carrière au sein du service technique qui réalise des ajustements sur les chaussures de sécurité pour les « cas problématiques ». Avec un petit caddy, Hans sillonne le pays pour se rendre chez les clients. Une boîte à chaussures sous le bras, un bloc-notes à la main. Voilà comment est né le service d'ajustement mobile d'EMMA. C'est dans ce « magasin de chaussures ambulant » qu'Hans prodigue ses conseils aujourd'hui, près de 20 ans plus tard, toujours avec le même plaisir.
  

Du sport pour garder la forme
« Je travaille quatre jours par semaine et je sillonne tous les Pays-Bas et la Belgique. Je fais beaucoup de sport pour compenser toutes ces heures passées sur la route. De la course d'endurance et du fitness, par exemple. Ça me donne l'énergie qui me permet de tenir parfaitement le coup lors de journées de travail qui peuvent être longues. C'est aussi ça qui rend mon travail sympa ! Parfois, je suis parti de 6 heures du matin jusqu'à 18 heures le soir, mais d'autre fois, je ne travaille qu'une partie de la journée. Un jour, je vais dans une grande multinationale, un autre je stationne mon bus chez une PME. C'est cette variété qui me plaît dans cet emploi. Et le lien avec les clients ! Je suis beaucoup plus en contact avec les clients que lorsque je travaillais à l'usine et je contribue vraiment à leur satisfaction. » 

  

Des mesures sur place
Le service d'ajustement mobile d'EMMA a vu le jour pour garantir des mesures parfaites pour les chaussures de sécurité. Les Safety Footwear Advisors d'EMMA Safety Footwear se rendent sur place dans les entreprises. Et Hans est l'un d'eux. « Les collaborateurs viennent l'un après l'autre dans mon bus pour un entretien personnalisé. En posant des questions précises sur leurs souhaits, leurs activités et leurs éventuels problèmes de pied, j'arrive à déterminer quelles chaussures seront les mieux adaptées. Ensuite, nous mesurons avec précision la longueur, la largeur, la hauteur de cou-de-pied et la forme du pied. Puis nous passons à la séance d'essayage, pendant laquelle chacun peut essayer différents modèles et différentes tailles. En fin de compte, mon objectif est que toute personne qui vient me voir ressorte avec une chaussure adaptée, confortable et dans laquelle elle se sent bien. » 
  

« En fin de compte, mon objectif est que toute personne qui vient me voir ressorte avec une chaussure adaptée, confortable et dans laquelle elle se sent bien. »
 

Un podoscope pour visualiser les problèmes 
L'essayage sur place est une procédure efficace qui évite les retours. Mais il est tout aussi important d'avoir une chaussure de sécurité bien adaptée pour éviter les problèmes de santé et les douleurs. Or, l'assortiment standard de chaussures de sécurité EMMA ne convient pas forcément à tout le monde. « Certaines personnes ont un cou-de-pied fort, des pieds plats ou une déformation du gros orteil (Hallux Valgus). Ou elles ont une surpronation, ce qui signifie que le pied roule trop vers l'intérieur pendant la marche. Elles ont besoin d'un ajustement sur leurs chaussures de sécurité pour pouvoir travailler de façon confortable. Pour ces personnes, notre service d'ajustement mobile compte depuis peu un podoscope. Il s'agit d'un instrument qui permet de visualiser de manière réaliste les empreintes plantaires. » Hans et ses collègues ont suivi une formation spéciale pour interpréter ces empreintes. « Nous avons appris à comprendre ce que nous dit l'empreinte, à savoir quelles chaussures sont adaptées à tel ou tel problème et quels ajustements peuvent soulager une anomalie du pied. Ce sont des connaissances que nous utilisons pour conseiller les personnes qui viennent nous voir. Souvent, une chaussure différente, une semelle plantaire spéciale ou un petit ajustement sur une chaussure existante suffisent déjà. Dans certains cas exceptionnels, nous renvoyons vers un podologue. Mais nous faisons toujours en sorte qu'une personne puisse travailler en toute sécurité et dans le confort avec les chaussures de sécurité EMMA Safety Footwear. »
  

« Nous faisons toujours en sorte qu'une personne puisse travailler en toute sécurité et dans le confort avec les chaussures de sécurité EMMA Safety Footwear. » 
  

100 % droit  
La présence en permanence d'un podoscope dans les bus entraîne des difficultés inattendues pour les Safety Footwear Advisors d'EMMA. « Pour pouvoir faire un bon scan, le bus doit être 100 % droit. S'il est installé sur une pente, le pied droit donnera une visualisation plus forte (et donc moins réaliste) du pied sur le podoscope. De même, comme le podoscope fonctionne à l'électricité, nous nous efforçons de nous garer près d'une prise électrique. Si ce n'est pas possible, nous avons heureusement toujours une batterie qui nous permet de continuer à travailler pendant quelques heures. » 
  

L'importance de la langue
Avant que Hans et ses collègues ne disposent d'un podoscope, ils répertoriaient les problèmes en observant le pied et en posant des questions précises. « La langue était alors extrêmement importante. Essayez d'expliquer concrètement où vous avez mal dans une autre langue que votre langue maternelle… Je parlais aussi l'allemand et l'anglais en plus du néerlandais. Je pouvais donc servir une grande partie de nos clients. Mais je me rendais aussi souvent en Wallonie (Belgique) où l'on parle le français. J'ai donc appris le français pendant deux ans pour pouvoir discuter correctement avec les francophones dans le bus. » Les conseils de Hans et de ses collègues restaient toutefois empiriques et les Safety Footwear Advisors ne sont pas des médecins. « Grâce au podoscope, nous pouvons confirmer par la technique ce que nous avons constaté à l'œil nu et compris lors des discussions. Ça renforce la qualité de nos conseils et montre aux employeurs qu'une chaussure de sécurité est vraiment nécessaire. » 
  

« Le fait que je parle aux gens dans leur propre langue dans le bus est énormément apprécié. » 
  

L'apprentissage du français n'a donc servi à rien ? « Pas du tout ! Aujourd'hui encore, le fait que je parle aux gens dans leur propre langue dans le bus est énormément apprécié. Ça brise immédiatement la glace et ça rend les gens plus ouverts à nos recommandations. La séance d'ajustement se déroule alors de façon plus détendue. Et j'aime voyager. Avec ma femme, je me rends souvent en Indonésie, au Vietnam ou en Thaïlande. Et là aussi, c'est très pratique de savoir parler plusieurs langues ! »